consacré, ée
part. passé. (kon-sa-kré, krée)	 
- 1Qui a reçu une consécration. Un temple consacré à Jupiter. Tremblant, saisi d'effroi, j'ai plongé dans son flanc Ce glaive consacré qui dut verser son sang . [Voltaire, Le fanatisme, ou Mahomet le Prophète]Cessez de mutiler tous ces grands monuments, Ces prodiges des arts consacrés par le temps . [Voltaire, L'orphelin de la Chine]Croyez-vous m'abuser ? Couverts de noms sublimes, Ces crimes consacrés en sont-ils moins des crimes ? [Delavigne, Les vêpres siciliennes]Hostie consacrée, celle sur laquelle le prêtre a prononcé les paroles sacramentelles, selon le rite convenable. La terre consacrée, le cimetière chez les catholiques. 
- 2Destiné à, réservé pour. Un temps consacré à la lecture. Elle tombe à genoux vers ces lieux retirés, à la nuit, au silence, à la mort consacrés . [Voltaire, Sémiramis]Thèbes depuis longtemps aux horreurs consacrée . [Voltaire, Œdipe]Les fonds consacrés à cette dépense. 
- 3Sanctionné. Une expression consacrée par l'usage.
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